CAR POUR MORDRE ON NE DEMANDE PAS LA PERMISSION
Spectacle d’intimité public à la tête du client. Le temps d’ une passe, un expérience élégante douce-amère ; une transaction improvisée et furtive pour deux filles et quelques clients. La traversée sensorielle de l’univers clos de ces femmes de joie. Il propose aux spectateurs de vivre une expérience esthétique et sensorielle étrange et joyeuse, drôle, grave et légère.
Au-delà de proposer aux spectateurs une forme unique drôle agréable, il sert à interroger les plaisirs interdits, et questionne la liberté et/ou l’aliénation de la femme en général. Il repose sur la figure et l’univers ambivalent des prostituées, questionne les rapports de pouvoir comédiens publics.
Il affirme aussi le théâtre et l’improvisation comme une expérience collective, unique et non reproductible (comme la première fois?), un endroit de fantasme noble, qui ne saurait durer plus de quelques instants, et peut laisser une sensation compatible douce et amère, celle d’un paradis perdu…